Elle s’appelait Sarah Tatiana de Rosnay


Résumé :

Paris 2002. Julia Jarmond, journaliste américaine, est chargée de couvrir la commémoration du Vél d’Hiv. Découvrant avec horreur le calvaire de ces familles juives qui furent déportées à Auschwitz, elle s’attache en particulier au destin de Sarah et mène l’enquête jusqu’au bout, au péril de ce qu’elle a de plus cher.

Paris 16 juillet 1942. A l’aube la police française fait irruption dans un appartement du Marais. Paniqué, le petit Michel se cache dans un placard. Pour le protéger, sa grande soeur l’enferme et emporte la clef, en lui promettant de revenir. Mais elle fait partie des quatre mille enfants raflés ce jour-là…

Année de parution française : Editions Le Livre de Poche (2010)

415 pages

Titre original : Sarah’s Key

Genre : Drame

Mon Avis :

En le voyant en rayon, je m’étais dis « il me le faut » et le voilà qui dort dans ma PAL depuis cet instant, il me fallut le challenge sur Livraddict : BIG CHALLENGE LIVRADDICT pour « reveillé » mon intérêt, et il a atterris dans ma « PAL été » sans raison précise.

C’est donc avec impatience, et une certaine angoisse que j’ai débuté ce roman, lors du Week a 1000. Le sujet brulant, même si il est romancé, de la Seconde Guerre mondiales et tout particulièrement du Vél d’Hiv et toujours énormément touchant.

Attention… risque de spoiler…

16 juillet 1942, la police française frappe à la porte d’une famille juive et leur ordonne de prendre leur affaire. Soixante ans plus tard, une famille Franco-Américaine se prépare à emménager dans ce même appartement…

C’est ainsi que débute ce roman, alternant les chapitres parlant de la famille juive a travers les yeux de la petite fille, et les chapitres en 2002 à travers les yeux de la femme américaine journaliste.

Ce qui relie ces deux familles ?

Julia Darmond a qui son patron a demandé de faire un article sur la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv. Elle découvre que l’appartement de la grand-mère de son époux, qu’ils sont en train de rénover, fais partis des appartement ayant appartenu a une famille de déporter. Elle fera alors tous son possible pour connaitre le rapport entre cet appartement et la famille de son époux.

Ce qu’elle va découvrir ne la laissera pas de marbre.

Si au début, je fus étonné de l’alternance entre le passé et le présent, au fil des chapitres je m’y suis habitué et je me suis sentie presque perdu lorsque cela a cesser. J’aurais aimé continuer a voir évoluer le personnage de Sarah a travers ses yeux, plutôt qu’à travers les témoignages recueillis par Julia.

On ne sort pas totalement indemne de ce récit, car même si il s’agit d’un roman, il y a des fait historique réel que l’on ne peu occulté, je songe d’ailleurs lire d’autre récit ou témoignage, sur ce thème. Car même si on étudie à l’école La seconde guerre mondial, je n’ai pas le souvenir de cette période en particulier, il n’est jamais trop tard pour apprendre…

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Une réflexion sur “Elle s’appelait Sarah Tatiana de Rosnay

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